Le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi et l’ambassade de Suisse en Tunisie ont signé, lundi 18 juillet, une convention pour la réalisation de la seconde phase du programme “Formation professionnelle en Tunisie: modules pratiques pour renforcer l’employabilité des jeunes”.
Financé par la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC) à hauteur de 20 millions de dinars, le programme ciblera 4 mille demandeurs d’emploi, a fait savoir Zied Laadhari, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, lors de la cérémonie de signature.
Il a ajouté que le programme s’étalera sur cinq ans (2016-2020) et a pour objectif d’améliorer les compétences des jeunes demandeurs d’emploi afin de répondre aux besoins du marché du travail, précisant que 300 responsables de ressources humaines et 10 entreprises publiques et privées bénéficieront de ce programme.
De son côté, Rita Adam, ambassadeur de Suisse en Tunisie, a fait savoir que la signature de la convention s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération tuniso-suisse dans le domaine de l’amélioration de la formation professionnelle.
Le document, a-t-elle dit, vient consolider les résultats prometteurs de la première phase du programme qui a démarré en 2013 et qui a été marquée par la création de deux entreprises d’entrainement.
Opérationnelles depuis 2014, les deux entreprises d’entrainement créées au cours de la première phase du programme ont pour mission d’accompagner les demandeurs d’emploi en vue de les aider à parfaire leurs compétences pour faciliter leur insertion professionnelle, a expliqué Adam en ajoutant qu’une troisième entreprise d’entrainement sera créée lors de la mise en œuvre de la deuxième phase du programme.
La seconde phase du programme “Formation professionnelle en Tunisie: modules pratiques pour renforcer l’employabilité des jeunes” vise à accroitre l’employabilité des jeunes à travers l’amélioration de l’image de la formation professionnelle en l’axant sur la pratique et en la rapprochant des besoins du secteur privé. Il s’agit, en outre, de renforcer les compétences (soft skills) des diplômés chômeurs et de valoriser les ressources humaines au sein des entreprises.