Le projet de loi portant création d’un Conseil national des Tunisiens à l’étrange a été discuté, mardi 19 juillet, en séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
A cette occasion, le député Hatem Ferjani a estimé que la représentativité des députés au sein dudit Conseil est contraire aux principes de la Constitution, et que les députés ne sont pas autorisés à faire partie d’une instance consultative afin d’éviter les tiraillements politiques.
Il a, à cet égard, appelé à accorder plus de chance à la société civile pour qu’elle soit représentée dans ce conseil et encadrer les jeunes tunisiens établis à l’étranger afin de les prémunir contre le fanatisme religieux.
Mais pour Najia Ben Abdelafidh, la présence des députés dans ce Conseil est de nature à renforcer son rôle consultatif.
Hassine Jaziri a, pour sa part, appelé à la création d’une structure gouvernementale officielle représentant tous les Tunisiens à l’étranger qui soit à l’écoute de leurs préoccupations et aspirations.
Haikal Belgacem a mis l’accent sur la nécessité d’accorder l’intérêt qu’il faut au dossier de la réforme fiscale vu le chantage exercé sur les Tunisiens expatriés à l’étranger, appelant à réviser à la baisse le coût du billet d’avion et à prendre compte de la dégradation du pouvoir d’achat de cette communauté.
De son côté, Mahed Madhioub a dénoncé le phénomène du vol des valises à aéroport Tunis-Carthage, jugeant indispensable de lutter contre ces pratiques.
Enfin, Riadh Jaidane a fait remarquer que ce projet de loi ne “répond pas aux aspirations des citoyens à l’étranger”, appelant à cet effet à le remettre à la commission concernée afin de le revoir et à mettre en place une stratégie nationale en faveur des Tunisiens à l’étranger.