La Tunisie participe du 18 au 21 juillet 2016 à Vienne à la réunion du groupe de travail ouverte à tous les signataires du protocole de Montréal sur les matières affectant la couche d’ozone, sachant que le pays a réussi à réaliser 46 projets d’un coût de 11 millions de dollars dans le but d’atténuer les émissions des gaz à effet de serre, selon un communiqué rendu public mercredi 20 juillet, par le ministère de l’Environnement et du développement durable.
La Tunisie est représentée à cette réunion par une délégation du ministère de l’environnement, conduite par le directeur général de l’agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) Salah Husseini.
La délégation tunisienne a déjà tenu une série de réunions de coordination avec le groupe africain et arabe pour rapprocher les points de vue sur les différentes questions inscrites au programme de la réunion du groupe de travail.
La réunion a permis d’évoquer les programmes et les projets de la recherche scientifique et technologique qui sont en cours à l’échelle internationale et incitant à une transition vers les matières amies de la couche d’ozone et les moins nuisibles au climat.
Il a également été question des projets d’amendements du protocole de Montréal.
La Tunisie a signé le 25 septembre 1989 le protocole de Montréal sur les matières affectant la couche d’ozone et l’accord de Vienne sur la protection de la couche d’ozone. Elle a, en outre, adopté les amendements introduits au protocole de Montréal dont les derniers en date, à savoir ceux de Pékin (14 août 2005), comme elle a présidé la commission exécutive du fonds multilatéral du protocole.
Plusieurs projets ont été réalisés en Tunisie dans ce domaine, à l’Instar du projet de la destruction des matières hydrochlorofluorocarbone utilisées dans les domaines de la réfrigération domestique, industrielle et commerciale ainsi que dans le domaine de la climatisation, à travers la réduction de la consommation de 100% à l’horizon 2030.
L’ autre projet consiste en la destruction définitive des matières affectant la couche d’ozone à travers le recyclage des gaz de réfrigération à Tunis et Sfax.