La compagnie aérienne nationale de transport “Tunisair“ dispose d’une flotte de 32 appareils, composée de Boeing et d’Airbus, qui sont modernes et donnent la garantie en matière de sécurité.
La compagnie assure seulement 44 liaisons, dont seulement 9 sur l’Afrique, en l’occurrence Niger, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Maroc, Algérie, Libye et l’Egypte.
Selon certains, Tunisair a fait un grand effort depuis 2 ans, c’est indéniable, et ce en développant son réseau sur l’Afrique, et ce en passant de 3 rotations par semaine a 5 pour l’axe Tunis-Abidjan et par l’ouverture de la nouvelle ligne Tunis-Niamey au Niger.
Toutefois, ceci reste insuffisant, car en face, il y a la Royale Air Maroc “RAM“ la compagnie aérienne marocaine, comptant 53 appareils, et qui assure 92 liaisons –avec plus de 6 millions de passagers transportés en 2014-, pour un effectif total de 4.000 Employés.
Ce qui voudrait dire que toutes les nuits la flotte de la RAM fait une rotation vers l’Afrique avec le retour des appareils de l’Europe, dans l’objectif d’une exploitation maximale de sa flotte. Est-ce que c’est le cas pour Tunisair?
D’ailleurs, pour s’adapter à sa nouvelle clientèle africaine, la RAM a même procédé, depuis 2014, à l’emploi du personnel africain, afin d’être plus proche de ses clients. On appelle cela du marketing.
De ce fait, il ne s’agit nullement d’un manque de moyens humains ou de flotte. Les deux compagnies diffèrent au niveau de la stratégie commerciale. Maintenant, reste à savoir si la compagnie nationale tunisienne est et veut remettre en question la stratégie commerciale actuelle pour augmenter sa présence commerciale en Afrique, ce qui est synonyme d’une augmentation de sa rentabilité.