La 3ème réunion du mécanisme de coordination dans les domaines économique et social “Tunisie-G7-UE” s’est tenue vendredi 22 juillet, au ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale. Elle a été présidée par les ministres du Développement et des Affaires étrangères, Yassine Brahim et Khemaies Jinaoui, en présence des ambassadeurs des pays du G7 et l’ambassadrice de l’UE à Tunis ainsi que les représentants des bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux en Tunisie.
Selon un communiqué du département du Développement, la réunion a été consacrée à la présentation de l’avancement de la constitution des groupes de travail thématiques objets de la réunion précédente, et qui sont répartis selon les cinq axes du Plan de développement 2016-2020 dont notamment, les réformes et la bonne gouvernance, les infrastructures productives du hub économique, le développement humain et l’inclusion sociale, le développement régional et la décentralisation, et l’économie verte et le développement durable.
L’état d’avancement des préparatifs de la conférence internationale sur l’investissement (TUNISIA 2020) a également été abordée lors de cette réunion. 70 pays seront invités et les invitations officielles sont déjà lancées.
Pour Yassine Brahim, le succès de la conférence prévue les 29 et 30 novembre 2016 repose en grande partie sur une organisation efficace des roads shows internationaux qui auront lieu en amont.
Il est à signaler que le mécanisme s’inscrit dans le cadre du suivi de la participation de la Tunisie au Sommet du G7 les 7 et 8 juin 2015 en Allemagne et qui a pour objectif, la mobilisation exceptionnelle chez les pays du G7 et de l’UE pour promouvoir l’économie nationale et augmenter le taux de croissance de manière à réduire le taux de chômage et promouvoir le développement des régions intérieures du pays.
Ce mécanisme permettra également à la Tunisie de bénéficier des mesures exceptionnelles, hors des procédures ordinaires, afin de faire face aux défis financiers et de contribuer à la redynamisation de l’économie nationale.