Comme dans le secteur des phosphates, tous les indicateurs sont en baisse, indique le tableau de bord publié mardi 26 juillet 2016 par le ministere de l’Energie et des Mines.
La production de pétrole, d’abord. Celle-ci a atteint, jusqu’au 20 juillet 2016, 9,48 millions de barils, avec une moyenne quotidienne de 46.900 barils, contre 10,36 millions de barils et une moyenne quotidienne de 51.500 b/j il y a une année, soit une baisse de 8,6% par rapport a la meme période de 2015. Outre le «recul naturel» de la production «dans la plupart des champs», cette baisse est imputée, par un communiqué du ministere de l’Energie et des Mines, a des facteurs techniques et aux troubles sociaux.
Pour 2016, les projections de ce département tablent sur une baisse de la production de 10% par rapport a 2015, soit 2,14 millions de tonnes sur l’ensemble de l’année en cours, contre 2,37 millions de tonnes durant la précédente. Des chiffres qui n’étonnent guere au regard de la situation en matiere de prospection.
Au 20 juillet 2016, on compte 53 permis d’exploitation dont 38 en phase de production, ainsi que 29 permis de recherche –dont 28 de recherche et 1 de prospection-, et ce apres la fin de la validité de deux autres (Mateur et Fkirine, respectivement pour non respect des engagements du bénéficiaire en matiere de travaux et pour non transformation en permis de recherche).
Le 3 juin 2015, on a enregistré le démarrage des travaux de forage d’un puits (Larich A1) -contre 3 puits durant la meme période de l’année écoulée- et on s’attend a ce que 5 autres le soient durant le reste de l’année en cours.
En matiere de développement, si on peut se féliciter de la reprise des expériences de production du puits «Mezran 2» en février 2016, il n’y a eu aucun forage nouveau jusqu’au 20 juillet 2016 –contre deux durant la meme période de 2015. Mais 2 puits de développement devraient etre forés durant le deuxieme semestre 2016.
La tendance est également a la baisse dans le domaine du gaz. Avec 1.202,5 millions de m2 jusqu’au 20 juillet 2016, soit 5,9 millions de m2 par jour, contre 1.379 millions de m2 et 6,8 millions de m2 par jour en 2015, la production de «gaz partiellement humide» a reculé de 12,8%. Pour les memes raisons que le pétrole (baisse naturelle, arrets techniques et troubles sociaux). Et ce n’est pas fini, car l’année en cours devrait enregistrer une nouvelle baisse de 8% par rapport a 2015, puisque la production devrait s’établir a 2,37 millions de tonnes en 2016, contre 2,57 millions de tonnes durant l’année écoulée.
Par contre, la production de gaz naturel liquéfié a déja augmenté de 2,3% en 2016 s’établissant a 155,6 mille m2 –soit une production quotidienne de 771.000 m2- jusqu’au 20 juillet 2016, contre 152.000 m2 et 756 m2 en 2015.
Enfin, conséquence inéluctable de ce qui précede, la balance énergétique fléchit elle aussi de 1,4% jusqu’a fin juin 2016 par rapport a la meme période de l’année écoulée, atteignant 2,6 millions de tonnes équivalent pétrole, et, en raison de la baisse de la production de pétrole, de 9% et de celle du gaz de 14%.