Bon an, mal an, les chiffres propres aux quantités de blé importées rendent comptent que l’Algérie demeure dépendante de l’étranger pour satisfaire la demande nationale.
L’Algérie confirme son statut de gros importateur de céréales, notamment de blé tendre. Cet appétit est néanmoins jugulé par la sensible baisse des cours mondiaux ce qui a joué, au cours des derniers mois, en faveur d’un allègement de l’ardoise des importations.
Le consommateur algérien est particulièrement friand de blé, avec une moyenne annuelle de 231 kg/habitant/an.Le blé (dur et tendre) constitue 60% de l’apport calorique de sa ration alimentaire et représente 70% de l’apport protéique et 88% de l’apport protéïque végétal, précise l’universitaire spécialisé en agriculture, Abdelmalek Tacherift.
La facture d’importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de près de 18% durant le premier semestre de 2016 par rapport à la même période de l’année 2015, alors que les quantités importées ont enregistré une hausse de 8,7%, révèle en effet le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Selon cette source, la facture de ces denrées a reculé à 1,56 milliard de dollars durant le 1er semestre, contre près de 1,9 milliard de dollars à la même période de 2015.
Globalement, que ce soit pour le blé dur ou le blé tendre, la facture a, à chaque fois, connu un net recul… Si l’Algérie paie moins et importe plus ces produits, c’est du fait du recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes mondiales, rappelle-t-on.
Dans son dernier rapport mensuel, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué que l’indice des prix des céréales avait chuté, dont celui du blé, en raison de l’abondance des réserves mondiales et des perspectives favorables concernant les disponibilités à l’exportation dans la région de la mer Noire.
Selon la FAO, une forte baisse des prix est enregistrée pour le maïs, en raison des conditions climatiques plutôt favorables dans les principales régions productrices aux Etats-Unis, le plus grand producteur et exportateur de maïs au monde…
Le consommateur algérien est particulièrement friand de blé, avec une moyenne annuelle de 231 kg/habitant/an.Le blé (dur et tendre) constitue 60% de l’apport calorique de sa ration alimentaire et représente 70% de l’apport protéique et 88% de l’apport protéïque végétal, précise l’universitaire spécialisé en agriculture, Abdelmalek Tacherift.