Le taux de couverture des importations par les exportations des produits alimentaires est passé de 117% au cours des 7 premiers mois de 2015 à 80,1% au cours de la période de 2016, suite à la régression de la valeur des exportations de 37% et d’un fléchissement des importations de 8%.
Ainsi, la balance commerciale alimentaire a accusé un déficit de 402,4 MDT, soit 5,8% du déficit total de la balance commercial, contre un excédent de 372,6 MDT au cours des sept premiers mois de l’année 2015, dû notamment à une récolte exceptionnelle de l’huile d’olive, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
S’agissant des exportations, la régression est due à la baisse de 66% des recettes de l’huile d’olive, ainsi que la valeur des exportations des pâtes alimentaires de 8% et des produits de la mer frais et congelés de 7%.
Par contre, les exportations des légumes frais se sont accrues de 33%, grâce à la hausse des ventes des tomates et des pommes de terres ainsi que les conserves de poissons sans omettre les dattes dont les recettes demeurent inchangées par rapport à l’année dernière.
La valeur des exportations alimentaires représente au cours des sept premiers mois 9,8% de la totalité des exportations des biens du pays contre 15,5% au cours de la même période de l’année 2015.
En ce qui concerne les importations alimentaires, leur valeur a baissé de 8% en 2016 par rapport à 2015, sous l’effet de la décélération du rythme de l’importation de certains produits de base à l’instar du sucre, les huiles végétales, le lait et ses dérivés ainsi que le blé dur.
En revanche, les importations de certains produits alimentaires ont enregistré une augmentation à l’instar des pommes de terre( 17%), des produits de la mer (19%), les bananes (31%). La valeur des importations alimentaires a représenté en 2016 près de 8,6% de la totalité des importations du pays contre 9,3% en 2015.
Les statistiques du ministère de l’Agriculture prévoient un taux de couverture de la balance alimentaire de 78% à la fin de 2016, contre 98% en 2015, compte tenu de la réduction des exportations de 28% et des importations alimentaires de 10%.