La Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique (CNIP) a souligné, dans un communiqué rendu public vendredi 26 août, que tout litige entre des laboratoires pharmaceutiques doit être traité au sein des structures officielles qui offrent la possibilité de recours et d’un traitement scientifique et technique adéquat.
Au terme d’une réunion de son bureau qui a porté, notamment, sur le litige entre les laboratoires SAIPH (Société arabe des industries pharmaceutiques) et les laboratoires étrangers (Servier), la CNIP rappelle que le traitement de ces conflits doit s’effectuer au sein des structures officielles afin d’éviter de discréditer le système national de santé.
La CNIP réitère, par ailleurs, sa confiance dans le système national de santé, en particulier dans le secteur de la pharmacie et des médicaments, et apporte son appui aux institutions qui l’encadrent, lit-on dans le document.
Par ailleurs, la CNIP appelle les opérateurs nationaux publics et privés à redoubler d’effort et de vigilance pour consolider et développer les acquis réalisés dans le secteur de la santé en Tunisie, afin d’appréhender positivement les problèmes et les difficultés, mettant l’accent sur la nécessité de faire face à “la campagne orchestrée par quelques médias et relayée par des médias étrangers” dans l’intention de “semer le doute sur le système de santé, nos compétences et nos acquis”, ajoute le communiqué.
Rappelons que les laboratoires SAIPH ont appelé les autorités concernées à ouvrir une enquête sur la décision du laboratoire Servier de leur retirer les licences de fabrication et de commercialisation des médicaments et de les accorder à un autre fabricant tunisien.
De son côté, la direction des laboratoires Servier avait indiqué que le contrat entre SAIPH et Servier n’a pas été résilié mais seulement non renouvelé, conformément aux dispositions légales, et suite à des manquements graves de SAIPH vis-à-vis de ses obligations contractuelles et financières.