Le président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul, Zouhaier Ben Lamine, estime que l’organisation de la deuxième édition du festival du poivron et de l’harissa à Nabeul, du 7 au 9 octobre 2016, vise à valoriser le patrimoine immatériel du pays.
Des séances de dégustation de plats préparés à base d’harissa seront organisées par le comité de ce festival qui regroupe l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul et l’Association tunisienne des professionnels de l’art culinaire.
En outre, un documentaire sur l’harissa sera diffusé en plus de la présentation de plats de la Croatie, Serbie, Italie et Hongrie -qui sera l’invité d’honneur de cette édition.
Par ailleurs, un pavillon sera aménagé pour la vente des produits de l’harissa traditionnelle. Ben Lamine précise, lors d’une conférence de presse, tenue mardi 30 août à Tunis, que le programme de cette manifestation comporte des conférences sur le patrimoine alimentaire et les labels de qualité ainsi que l’organisation de visites sur terrain au marché hebdomadaire pour prendre connaissance des ingrédients de l’harissa traditionnelle (poivrons et épices).
Il sera également procédé au suivi de l’opération de la récolte des poivrons dans l’un des champs à El Maamoura.
Le président de la sauvegarde de la ville de Nabeul a relevé que cette manifestation permettra de prendre connaissance des méthodes de préparation de l’harissa et ses composantes pour apprendre l’acquisition des produits de l’harissa de bonne qualité.
Le président de l’Association tunisienne des professionnels de l’art culinaire, Rafik Tlaili, a indiqué que l’organisation d’un concours réservé à la dégustation d’un plat de pâtes piquant sans utiliser les mains est le côté divergent de l’édition 2016 du festival de la Harissa. Les organisateurs du festival considèrent que la valorisation de l’harissa est à même de renforcer les exportations de ce produit, sachant que la valeur des exportations tunisiennes est estimée à 50 millions de dinars au cours de l’année 2015.