Dix mille, c’est le nombre de postes vacants dans les écoles primaires. C’est ce qu’a déclaré, mardi 300 août, le secrétaire général de l’enseignement de base (UGTT), Mastouri Gammoudi, qui s’exprimait en marge de la réunion de la commission administrative de l’UGTT à Hammamet.
Il a également révélé que les enseignants suppléants menacent de boycotter la rentrée scolaire suite à la fermeture des portes au recrutement. Selon lui, plusieurs écoles en zones rurales manquent d’enseignants, appelant donc à consacrer l’égalité entre les régions dont certaines ont besoin d’un millier d’enseignants.
Dans cet ordre d’idées, il est à rappeler que le syndicat général de l’enseignement de base entame, à partir du début septembre 2016, plusieurs actions de protestation pour revendiquer l’application des accords signés avec le ministère de l’Education, dont notamment celui conclu le 5 décembre 2015 relatif à la régularisation de la situation des enseignants suppléants sur une période s’étalant sur environ 5 ans.
Ces protestations seront organisées sous forme de “sit-in” devant les commissariats régionaux de l’éducation, le 1er septembre prochain, “une journée de colère nationale” devant le siège du ministère de l’Education, le 5 septembre 2016, et “une grève générale” dans les écoles primaires le 5 octobre 2016.