La Tunisie abrite, du 5 au 7 septembre 2016, la cinquième conférence ministérielle du Réseau arabe pour l’Intégrité et contre la corruption (ACINET) sous le thème “Le renforcement de la redevabilité pour le développement durable de la région arabe”. Plusieurs ministres, présidents d’instances, de parlementaires, de juges et d’experts ainsi que de membres actifs de la société civile seront présents.
Dans un document du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Tunis, il est rappelé que l’ACINET a été lancé le 30 juillet 2008. Sa présidence est actuellement assurée par le ministère libanais de la Justice. Il compte 47 membres de 18 pays arabes, outre les membres observateurs et les représentants des groupes non-gouvernementaux.
L’ACINET œuvre à faciliter les échanges d’informations et d’expériences, ainsi qu’au renforcement des capacités en rapport avec les politiques générales et coopère avec le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le bureau des Nations unies de lutte contre les drogues et le crime (UNODC), la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
En marge de cette conférence ouverte uniquement aux membres de l’ACINET, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a prévu de réunir un panel d’experts pour discuter des dispositifs de la mise en œuvre et de l’opérationnalisation des actions proposées dans le cadre de la Stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (SNBGLCC). Cette réunion d’experts se tient, ce lundi 5 août dans un hôtel à Gammarth.
A cette occasion, le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, indique que l’Instance a finalisé le document de la SNBGLCC et œuvré sans relâche durant les six derniers mois, veillant à associer à ce travail le plus grand nombre d’experts et de personnes-ressources.
Pour Tabib, cette réunion ne manquera pas d’examiner les expériences comparées en les rapprochant des données spécifiques nationales dans ses différents niveaux (politique, institutionnel, juridique, économique, sociopolitique, gestion et évaluation des politiques publiques…).
Le panel prendra en considération les meilleurs enseignements et les bonnes pratiques, mais également les pré-requis et les mécanismes nécessaires à l’opérationnalisation et à l’enrichissement de la SNBGLCC à travers son plan d’action.