“Jusque-là élaborés derrière les portes closes, les plans d’investissement communaux (PIC) seront désormais mis en place en collaboration avec les composantes de la société civile et des représentants des citoyens (conseillers municipaux)”. C’est le directeur général du Centre de formation et d’appui à la décentralisation (CFAD), Adel Ben Yakhlef, qui l’a affirmé à Tunis.
La consécration de l’approche participative dans la mise en œuvre de plans d’investissement qui se chiffrent à des centaines de millions de dinars par an ne peut qu’encourager la société civile et les conseillers municipaux à se rapprocher encore des municipalités, et en conséquence à garantir la qualité des projets, a-t-il déclaré à l’agence TAP en marge des travaux de la première rencontre régionale sur “le plan d’investissement communal au titre de l’année 2017”.
Inscrite dans le chapitre 7 de la Constitution dédié aux pouvoirs locaux, cette approche vient mettre fin à une rupture de plusieurs décennies entre les différentes parties, a-t-il ajouté. Cette démarche ne manquera pas de contribuer à consacrer le principe de transparence dans la gestion des budgets des collectivités locales et à favoriser le contrôle du mode de gestion de leurs fonds.