La Déclaration de Tunis pour la redevabilité au service du développement durable, issue de la 5e conférence ministérielle du Réseau arabe pour l’’intégrité et la lutte contre la corruption, tenue les 5, 6 et 7 septembre à Tunis, plaide pour le recours aux indices aux fins d’évaluer l’efficacité des Parlements en matière de redevabilité.
Les participants à cette conférence appellent à conforter le rôle des Parlements pour maîtriser les équilibres généraux et contrôler leur exécution, développer les mécanismes de coopération avec les instances de contrôle et créer des commissions d’enquête indépendantes.
Ils recommandent de mettre en place des indices pour évaluer l’efficacité des instances de lutte contre la corruption, renforcer leur indépendance et développer le partenariat avec la société civile et le secteur privé.
Les participants saluent la volonté de combattre la corruption à travers, notamment, la mise en place d’un climat démocratique et le respect des droits humains et des libertés publiques, outre l’appui financier accordé aux organismes concernés par les stratégies de lutte contre la corruption.
Dans la Déclaration de Tunis dont lecture a été faite par le directeur du Projet régional de lutte contre la corruption relevant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Arkan El Seblani, les participants se sont engagés à assurer le suivi de la mise en œuvre de la convention de l’organisation onusienne contre la corruption. Ils ont souligné la nécessité d’appuyer les initiatives visant à renforcer l’intégrité de la Justice et l’élargissement de la participation des organisations non gouvernementales dans le processus de la redevabilité.