L’Organisation des Nations unies (ONU) estime que “l’occupation israélienne prive l’économie palestinienne d’un doublement au moins de son PIB. En 2015, le chômage a diminué dans la bande de Gaza, mais les besoins humanitaires augmentent”, rapporte le site normandie.com citant un communique de l’ONU.
Et l’ONU d’expliquer: “La confiscation de terres, d’accès à l’eau et d’autres ressources pour les Palestiniens lèsent leur économie, conclut dans un rapport annuel sur cette question la Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (CNUCED). Les restrictions aux mouvements des personnes et des marchandises, la fragmentation du marché intérieur, l’extension des colonies israéliennes constituent d’autres indicateurs”.
Pour sa part, le directeur pour la globalisation et du développement à la CNUCED, Richard Kozul-Wright, affirme qu'”il y a une économie palestinienne viable sous les difficultés auxquelles elle fait face. Mais pour soutenir une solution à deux Etats, la communauté internationale, dont l’aide économique a baissé, doit œuvrer pour qu’elle soit aussi durable que celle d’Israël”.
Dans cet ordre d’idées,le coordinateur de l’assistance au peuple palestinien à la CNUCED, Mahmoud Elkhafif, lui déplore “une dépendance structurelle et forcée” des Palestiniens à l’économie israélienne, dans la mesure où “… l’Etat hébreu monopolise 85% des exportations palestiniennes et 70% des importations des territoires”.
Le site web, qui s’appuie sur des données onusiennes, assure que “des tarifs adaptés réduiraient la facture d’environ 50 millions de dollars pour l’Autorité palestinienne. Le déficit fiscal serait diminué de 3,5%. Par ailleurs, le marché palestinien reste captif pour les exportations israéliennes”. D’ailleurs, selon le secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi, “plus de 50% du déficit commercial palestinien, soit près de 3 milliards de dollars, est lié à Israël. Une croissance durable “demande un commerce plus important et de meilleure qualité”…
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