“Estimé à 500 millions de mètres cubes, le déficit hydrique actuel en Tunisie n’est pas catastrophique et des solutions à moyen terme sont disponibles”. C’est en tout cas l’avis du “nouveau” ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, qui s’exprimait au cours d’une conférence-débat à Tunis sur “l’avenir de notre écosystème eau”.
Les réserves en eau sont estimées, actuellement, à plus de 700 mètres cubes contre 1.200 mètres cubes d’habitude. Taieb rappelle que des mesures urgentes ont été adoptées au cours de cette semaine pour faire face à ce déficit. Ces mesures, dont le coût global s’élève à 200 millions de dinars, portent notamment sur l’acquisition d’une quarantaine d’unités mobiles de dessalement de l’eau. Ces unités, dont la capacité est estimé à 2.000 mètres cubes par jour, seront disponibles à partir de l’été prochain.
Il a ajouté que son département compte communiquer sur la réalité de la situation hydrique dans le pays, soulignant l’impératif de rationaliser les rapports entre les Tunisiens et l’eau et la nécessité d’adopter une démarche participative dans ce domaine.
La conférence débat a été organisée par le ministère de l’Agriculture et l’organisation tunisienne “Dynamique autour de l’Eau”.