Présente en Afrique à travers ses deux filiales au Burkina Faso et au Congo Brazzaville, et après accord de son Conseil d’Administration lors de sa réunion du 30 août 2016, la BH a fait une offre pour l’acquisition de 349.700 actions, soit 51,6% du capital de la BHCI, et ce dans le cadre d’un programme de privatisation lancé par l’Etat ivoirien.
Selon M. RJIBA, l’objectif de la BH, à travers le développement de sa présence en Afrique est de:
– profiter du potentiel du marché africain qui constitue aujourd’hui un des principaux relais de croissance pour l’économie tunisienne;
– accompagner les investisseurs tunisiens dans leur développement en Afrique;
– offrir des opportunités de croissance pour les filiales du groupe à l’instar du protocole de partenariat signé par la filiale SOPIVEL avec l’OPES Holding ivoirienne.
Maintenant la BH pourra-t-elle réussir là où d’autres banques tunisiennes ont échoué? Rappelons ce qui s’est passé avec la Banque Tuniso-Sénégalaise (filiale de la STB) qui a fini, plusieurs années après, par être rachetée par le groupe marocain AttijariWafa Bank.