Certes la croissance africaine moyenne de 4,9% par an entre 2000 et 2008 n’a été que de 3,3% entre 2010 et 2015. Certes le continent subit une forte baisse des investissements étrangers. Cependant, l’Afrique ou certains pays du continent ont su résister aux chocs, aux crises et autres aléas conjoncturels. C’est en tout cas la conclusion du rapport intitulé “Lions en mouvement II“ que vient de publier McKinsey Global Institute. «Ce texte est une radiographie fine des potentiels économiques du continent ainsi qu’une projection vers 2025 et au-delà», rapporte le site du journal français lemonde.fr.
Tout en soulignant que «les dix prochaines années seront plus difficiles que les dix dernières…», Acha Leke, partenaire associé chez McKinsey et principal auteur du rapport, qui prédit même que «… pour nous, les fondamentaux de la croissance sont réunis pour qu’elle s’accélère d’ici 2025. Les gouvernements vont devoir faire beaucoup plus d’efforts que les entreprises, mais je reste optimiste».
Toujours selon le journal français, «les analyses d’Acha Leke, sont décortiquées dans les présidences, les ambassades, les sièges de grands groupes et des PME d’Afrique. La première édition de l’étude sur les lions d’Afrique, sortie en 2010, avait bouleversé le regard sur le continent. Six ans plus tard, que dit la deuxième ?».
Le rapport analyse entre autres thèmes : “Démographie et urbanisation, une chance risquée“, “De quelles compétences le continent aura-t-il le plus besoin?“, “Quid de l’industrie?“, “Diversification agressive“, “L’opportunité de la hausse de la consommation“, “Financer le développement par une meilleure politique fiscale“…
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