La règle 51/49% régissant l’investissement étranger avec un partenaire local en Algérie ne devrait plus s’appliquer aux banques. C’est le quotidien algérien L’Expressionqui l’écrit tirant sa source du projet de la loi de finances 2017.
«La règle des 51/49%, qui a fait couler beaucoup d’encre et qui, tout le temps, a été présentée comme un outil juridique de protection de l’économie nationale, sera révisée dans le cadre de la LF 2017 pour être désormais plus flexible et permettre d’attirer davantage d’investisseurs, notamment dans le secteur bancaire», souligne le journal.
Dans ces conditions, la LF 2017 va revoir à la hausse la participation des investisseurs étrangers dans les banques jusqu’à 66% contre un seuil maximum de 49% actuellement.
Par cette mesure, les autorités algériennes veulent attirer plus de capitaux étrangers et, parallèlement, moderniser le secteur bancaire du pays… Sachant que l’Algérie est confrontée à une forte baisse de ses recettes, suite à la chute des cours des hydrocarbures.
Instaurée en 2008 au moment de la crise financière mondiale de 2008, la règle 51/49% est considérée par les opérateurs économiques algériens et les partenaires économiques du pays comme un frein aux investissements étrangers, même dans le secteur des hydrocarbures.
A rappeler qu’en juin 2014, le ministre de algérien de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, avait déclaré que la règle 51/49 «est appelée à disparaître en 2020, année de l’entrée en vigueur de la disparition des barrières tarifaires et l’établissement de la zone de libre-échange, conformément à l’Accord d’association avec l’Union européenne».
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