Le ministère des Affaires locales et de l’Environnement envisage d’accorder un rôle plus déterminant et plus actif de la police de l’environnement, et ce dans le cadre d’un programme de lutte contre la pollution qui stipule d’autres actions. C’est ce qu’a affirmé Riadh Mouakhar, ministre des Affaires locales et de l’Environnement, précisant que ce programme sera prochainement examiné au cours d’un conseil ministériel.
Lors d’une rencontre avec les représentants d’associations environnementales, Mouakhar a expliqué la décision de rassembler les deux départements ministériels (Environnement et Affaires locales). Selon lui, l’objectif est de coordonner les efforts de ces derniers dans le domaine de la propreté et de la lutte contre la pollution, d’autant plus qu’il implique les municipalités.
Il a évoqué, dans ce cadre, la possibilité d’attribuer des marchés de maintenance des espaces verts au secteur privé.
Il estime, également, que la protection de l’environnement et du milieu est tributaire surtout de la sensibilisation des citoyens, en employant des moyens modernes de communication.
Par ailleurs, Mouakhar s’est engagé à poursuivre les concertations avec les associations environnementales, en vue de mener à bien les programmes définis auparavant, soulignant l’importance du rôle de la société civile dans le domaine de l’environnement.
Quant au coordinateur général de la Fédération tunisienne de l’environnement et du développement durable (FTEDD), Hafedh Hentati, il a appelé à réactiver l’Instance de développement durable et à combler les vides juridiques dans le domaine de l’environnement, notamment en ce qui concerne la fusion des associations actives dans le secteur.
Des représentants de la société civile ont demandé à être associés dans l’élaboration des programmes de protection de l’environnement, et de ne plus limiter leur rôle aux actions volontaires.