Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 14 septembre 2016 à Abidjan, un prêt de 34,78 millions d’unités de comptes (environ 28,6 milliards de FCFA) en faveur de la République du Sénégal, pour le financement du Programme d’appui aux réformes du développement local phase I (PARDL-I).
Le PARDL-I est la première phase d’une série de deux opérations constituant un appui budgétaire programmatique qui couvre les exercices budgétaires de 2016 et 2017 avec une enveloppe indicative globale de financement de 44,78 millions d’UC (soit 36,8 milliards de Francs CFA) Le PARDL-I présente le cadre pluriannuel du programme et prévoit une liste de réformes considérées comme des déclencheurs indicatifs pour la seconde phase (PARDL II). Le PARDL-I est aligné sur le Plan Sénégal Emergent 2014–2035 et son plan d’action prioritaire (2014-2018).
Le PARDL-I, en accord avec le Document de stratégie pays 2016-2020 qui vient aussi d’être approuvé par le Conseil, s’inscrit dans la suite des précédents appuis budgétaires, mais avec la particularité de soutenir d’une manière holistique une nouvelle génération de réformes. Ce programme entend, de concert avec les autres partenaires, soutenir les efforts du Sénégal dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent «PSE» afin de créer une dynamique de croissance endogène, intégrée, soutenue visant à réduire les inégalités entre les zones urbaines et rurales.
Ainsi, l’effectivité des réformes du programme, contribuera au développement de l’économie locale, au désenclavement des zones rurales déshéritées et au renforcement de l’appropriation ainsi qu’à la responsabilisation des communautés rurales dans la construction et l’entretien des infrastructures socio-économiques locales.
Cette opération a été préparée en étroite collaboration avec les partenaires au développement en général et plus particulièrement avec les membres de l’Arrangement Cadre relatif aux Appuis Budgétaires (ACAB) qui ont tous des opérations d’appuis budgétaires similaires prévues en 2016 et 2017. Les membres de la société civile et les acteurs du secteur privé au Sénégal ont été aussi consulté.
Pour ce faire, le PARDL-I, est structuré autour de deux composantes complémentaires, notamment, le Renforcement de la décentralisation à travers l’amélioration du cadre institutionnel et règlementaire de la réforme Acte III de la décentralisation, et le renforcement des mécanismes de financement de la décentralisation en vue d’assurer une meilleure prise en charge des compétences transférées et un développement soutenu des collectivités.
L’autre composante est la Promotion du développement des infrastructures et de l’entrepreneuriat local à travers l’amélioration du cadre institutionnel de gestion des infrastructures hydrauliques, d’électricité, et de pistes rurales pour faciliter l’accès des populations à ces infrastructures, et la facilitation pour l’émergence d’un entrepreneuriat local pour plus d’inclusivité territoriale.
Communiqué BAD