A l’instar de tous les pays du monde, la Tunisie célèbre, mardi 27 septembre, la “Journée mondiale du tourisme” qui est placée cette année sous le slogan “Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous”, dédiée aux personnes à mobilité réduite dont le nombre est estimé à 15% de la population mondiale.
Le ministère tunisien du Tourisme et de l’Artisanat annonce, dans un communiqué, l’organisation, à cette occasion, de plusieurs manifestations d’animation touristique et culturelle à Kélibia et sur le site archéologique de Kerkouane, en présence des champions olympiques tunisiens adhérents à la Fédération tunisienne des sports pour handicapés, des athlètes de la Fédération tunisienne de cyclisme et de plusieurs diplomates accrédités à Tunis.
Le secrétaire général de l’OMT, Taieb Rifai, a fait savoir dans un message de l’organisation que le tourisme a connu une véritable révolution au cours des 50 dernières années. Le nombre de touristes qui se rendaient à l’étranger tous les ans ne s’élevait qu’à près de 25 millions de touristes internationaux pour grimper, aujourd’hui, à 1,2 milliard de personnes. Cependant, Rifai appelle “à ne pas oublier pour autant que voyager peut être une rude épreuve pour beaucoup de personnes”, car “15% de la population mondiale vit avec une forme ou une autre de handicap, ce qui revient à dire que la chance de connaître d’autres cultures, de contempler la nature dans toute sa splendeur et de vibrer à l’aube d’un voyage de découverte de nouveaux paysages et de nouveaux sites peut ne pas être à la portée d’un milliard de personnes environ”.
Autant dire que “l’accessibilité pour tous doit figurer au cœur même des politiques touristiques et des stratégies commerciales. Non seulement parce qu’elle constitue un droit humain -ce qui est déjà important en soi-, mais aussi parce qu’elle représente un marché potentiel solide et une grande opportunité commerciale”, estime le secrétaire général de l’OMT.
Il demande donc à tous les pays et à toutes les destinations, ainsi qu’à tous les acteurs du secteur, de veiller à ce que l’environnement physique, les systèmes de transport, les installations et services publics et les circuits d’information et de communication soient accessibles à tous.