Le déficit courant demeure à un niveau élevé, quoiqu’en légère baisse d’une année à l’autre, dans ce contexte marqué par une faible croissance dont le taux n’a pas dépassé 1,2% au cours du premier semestre. C’est ce qu’indique le conseil d’administration de la BCT, à l’issue de sa réunion périodique du jeudi 29 septembre 2016, estimant que ceci est de nature à affecter négativement les réserves en devises, l’évolution du taux de change du dinar, ainsi que la situation de la liquidité bancaire (impactée en partie par l’évolution des besoins en financements des secteurs public et privé), mais aussi l’intervention de la Banque centrale pour réguler le marché monétaire.
Le Conseil d’administration de la BCT note que “la situation économique au plan national ainsi que les équilibres financiers continuent à faire face à de fortes pressions malgré les signes d’une amélioration relative au niveau des secteurs des industries manufacturières et des services, outre le maintien de l’inflation à un niveau acceptable, et ce selon les données disponibles à fin août 2016.
Le Conseil a débattu en particulier de l’activité de la gestion des réserves en devises et de la politique de taux de change, ainsi que de la mise en place d’un système de notation des banques et des institutions financières par la Banque centrale.
Il a examiné, également, un projet de circulaire aux banques et aux institutions financières, portant sur le système de notation des contreparties. Il a, encore, analysé les principaux indicateurs économiques, monétaires et financiers ainsi que des principales évolutions de la situation économique au plan national, outre le suivi des indicateurs d’évolution de l’activité du secteur bancaire, de la liquidité et des transactions sur le marché monétaire et sur le marché des changes.
Il a aussi, procédé à l’examen des développements récents de la conjoncture économique internationale.
Après délibérations, le Conseil a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale.