80% de problèmes fonciers qui entravent la réalisation du Réseau ferroviaire rapide “RFR”, d’un coût de 1,2 milliard de dinars ( MD) ont été résolus. C’est en tout cas ce qu’a déclaré aux médias Anis Ghedira, ministre du Transport, lors de l’inauguration de la 7ème édition du Salon méditerranéen du transport et de la logistique (du 29 septembre au 1er octobre 2016).
Le projet RFR, qui devrait être prêt en octobre 2018, permettra le transport de 600.000 usagers dans la capitale, a-t-il précisé.
Quelque 18,2 km du chemin de fer sont en cours d’exécution, d’après Latifa Jardak, directrice de la communication et aspects sociaux à la société du RFR, rappelant que le projet concernera, en premier lieu, une ligne entre la ville de Tunis, Saida El Manoubia, La Manouba et Gobâa, puis une autre ligne reliant Saida El Manoubia, Ezzouhour et Bou Gatfa.
Le projet RFR prévoit également de faire parvenir le réseau jusqu’à l’Aéroport international de Tunis-Carthage et l’installation de trois pôles d’échange groupant les différents modes de transport dans l’objectif de faciliter le transport des citoyens, leur sécurité et leur bien-être, selon Jardak.
A propos du Salon méditerranéen du transport et de la logistique, on indique que 55 exposants (entreprises publiques et privées) opérant dans les différents domaines du transport (terrestre, maritime et aérien) prennent part à cette édition 2016 qui met l’accent sur les nouveaux projets du ministère.
Côté chiffres, le secteur du transport contribue à hauteur de 6% au PIB de la Tunisie et assure 120.000 d’emplois directs. L’investissement dans ce secteur représente 15% du total des investissements dans le pays.