“La Tunisie a besoin de fonds d’une valeur de 20 milliards de dinars, durant les cinq prochaines années, pour la promotion de l’économie nationale”. C’est ce qu’a fait savoir, mardi 3 octobre 2016, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, qui s’exprimait lors de l’ouverture d’un atelier sur la compétitivité, avant le démarrage des travaux de la conférence ministérielle MENA/OCDE.
Il a ajouté que “les finances publiques ne sont plus suffisantes pour améliorer les taux de croissance du pays”. Cependant, il assuré que la Tunisie veille à implanter des investissements industriels, notamment dans les secteurs de l’industrie automobile, des industries agricoles développées et du textile.
Abdelkefi a évoqué l’impératif de mettre à profit les évolutions politiques en cours dans le pays, telles que la formation d’un gouvernement d’unité nationale, le retour de la stabilité sécuritaire, pour l’attraction des investisseurs et des bailleurs de fonds étrangers.
Il estime également nécessaire de profiter des expériences menées dans des pays qui ont connu des crises économiques semblables à celle de la Tunisie.