Des représentants des structures professionnelles agricoles ainsi qu’un nombre d’agriculteurs du gouvernorat de Jendouba ont demandé l’annulation de la dette des agriculteurs, outre le renouvellement du réseau d’irrigation et l’augmentation du prix de la canne à sucre, considérés comme les principaux facteurs de réticence des agriculteurs à la cultiver (canne à sucre).
Intervenant lors de la journée nationale sur “la culture de canne à sucre” organisée mercredi à l’institut national des grandes cultures à Bousalem, les participants ont estimé que le traitement de ces dossiers permettra de renforcer la superficie récoltée et la production.
Le secrétaire d’Etat chargé de la Production agricole, Omar Behi, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que les superficies emblavées de canne à sucre ne répondent pas aux besoins du pays, en dépit des potentialités du pays notamment dans les gouvernorats de Jendouba et Béja, Il a précisé que les superficies consacrées à la culture de canne à sucre au cours de la saison agricole 2015-2016, n’ont pas dépassé 1.400 hectares dont 18% provenant des fermes domaniales, alors que le besoin du pays nécessite au moins 25.000 hectares pour la production de sucre.