” La réforme du secteur de la Fonction Publique et la révision de la loi y afférente pourraient contribuer à augmenter le taux de croissance à 2% “, a estimé, lundi, le ministre de la Fonction publique, Abid Briki.
” Contrairement à ce que certains considèrent comme soumission aux diktats des institutions financières internationales, la conjoncture politique actuelle exige, indubitablement, une refonte du secteur de la Fonction publique “, a-t-il tenu à préciser à l’ouverture d’une consultation nationale à Tunis sur la réforme de la fonction publique.
Cette consultation à laquelle ont pris part les secrétaires généraux des gouvernorats et de nombre de municipalités ainsi que des directeurs des ressources humaines des différents ministères, va s’élargir pour englober les députés, les composantes de la société civile et les organisations syndicales, a-t-il indiqué.
Selon Briki, la réforme du secteur de la Fonction publique est dictée par le nombre élevé des fonctionnaires du secteur public estimé actuellement à 630 mille fonctionnaires, la caducité de la loi de la Fonction publique en vigueur depuis 1982 ainsi que par l’impératif de la formation et de la mise à niveau des employés du public particulièrement les bénéficiaires de l’amnistie générale et du mécanisme 16.
” Cette réforme représente aussi un élément clé dans le processus de lutte contre la corruption “, a-t-il souligné en allusion à la complexité et à la lourdeur des procédures administratives ainsi qu’au mode de recrutement dans la fonction publique..