La caisse nationale d’assurances maladies (CNAM) exprime, dans un communiqué publié lundi, son regret suite à “la décision unilatérale” prise samedi, par les pharmaciens d’officine de suspendre l’application du système du tiers payant à partir du 10 octobre courant et ce en dépit, selon la même source, des mesures proposées au cours d’une séance de travail tenue le 7 octobre 2016 au siège du ministère des affaires sociales en vue de parvenir au règlement de leur dû.
La CNAM réitère sa disposition à poursuivre le dialogue afin de trouver les solutions appropriées à cette affaire au service des intérêts de toutes les parties et de manière à garantir les droits de l’assuré social. La caisse tient à rassurer les assurés sociaux d’œuvrer dans le cadre des procédures en vigueur de prendre en charge les prestations de santé conformément à la loi n°71 de l’année 2004 en date de 2 août 2004 relative à la création du système d’assurances maladies notamment en ce qui concerne le volet relatif à la garantie de la continuité des soins.
Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) avait décidé, samedi, à l’issue de son assemblée générale ordinaire, la suspension de l’accord entre les pharmaciens et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), en raison du retard dans le paiement des sommes dues, depuis plusieurs mois.
Cette décision va contraindre le citoyen inscrit dans le système du tiers payant à payer le montant total de la prestation au pharmacien qui lui remettra une facture pour se faire rembourser auprès de la CNAM, a expliqué dimanche à la TAP le secrétaire général du SPOT, Rached Karâali.