“La Centrale patronale refuse la proposition relative à l’instauration d’une contribution exceptionnelle des entreprises au titre de l’année 2017, sous sa forme actuelle. Nous sommes prêts à faire des sacrifices mais à des taux qui ne menacent pas la survie des entreprises”. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 19 octobre à l’ARP, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, à l’issue de sa rencontre avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur.
Au sujet des secteurs qui n’ont toujours pas accordé les augmentations salariales au titre de l’année 2015, la présidente de l’UTICA a souligné que les secteurs qui ne l’ont toujours pas fait sont ceux qui n’ont toujours pas trouvé un accord avec l’Etat, concernant des subventions.
S’agissant des négociations sociales, au titre des années 2016 et 2017, elle a indiqué que la question ne se pose pas encore.
Bouchamaoui a par ailleurs fait savoir que sa rencontre avec le président de l’ARP a porté essentiellement sur la situation économique et sociale d’une manière générale. Elle lui a transmis les remarques préliminaires de l’Union patronale, sur le projet de loi de finances 2017.
Elle a également annoncé des réunions sont prévues avec la présidence de l’ARP pour traiter en détail cette loi.
L’UTICA a annoncé, le 30 septembre, dans un communiqué “sa disposition à étudier la proposition avancée par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, relative à l’instauration d’une contribution exceptionnelle des entreprises au titre de l’année 2017, en attendant d’en connaître les détails…”.
Le projet de loi de finances 2017 prévoit une contribution exceptionnelle additionnelle de 7,5% sur les bénéfices des entreprises, avec un montant minimum de 5.000 D à payer.