L’aéroport de Tabarka-Aïn Draham (nord-ouest) sera prochainement exploité par une société américaine pour le fret et le transfert d’avions, a annoncé samedi le ministre du Transport Anis Ghedira.
“L’Office de l’aviation civile et des aéroports –OACA- s’apprête à signer un accord avec la société américaine, en vertu duquel elle exploitera l’aéroport de Tabarka comme zone de fret et de transfert”, a-t-il déclaré lors d’une visite à l’aéroport Tabarka-Aïn Draham.
Une partie de l’aéroport sera réservée à la transformation des avions de transport des passagers (commerciaux) en avions de fret, a-t-il expliqué, ajoutant que des vols réguliers entre les Etats-Unis d’Amérique et l’aéroport international Tabarka-Aïn Draham seront ultérieurement programmés.
L’objectif d’un tel accord est de rouvrir l’aéroport, fermé depuis plusieurs années, et d’alléger les charges de maintenance et d’entretien qui coûtent annuellement à l’Etat plus de 7 millions de dinars, a encore souligné le ministre.
Il permettra également de recréer une dynamique à même de garantir la pérennité de l’aéroport, en attendant de voir le tourisme redécoller.
Par ailleurs, le président-directeur général de l’OACA, Khaled Chelli, a nié que des parties aient refusé de relancer l’aéroport de Tabaka-Aïn Draham pour des considérations régionalistes, sectorielles ou financières, affirmant que “l’Etat n’a aucun intérêt à ce que l’aéroport reste fermé”.
“La crise du secteur du tourisme est la principale cause de la situation actuelle de l’aéroport de Tabarka”, a-t-il expliqué, mettant l’accent sur l’impératif d’élaborer une stratégie pour vendre le produit local aux touristes étrangers.