Les analyses de la qualité de l’air effectuées, durant le mois de septembre 2016, à Mdhilla (gouvernorat de Gafsa), montrent que la présence de poussière dans l’air atteint 360 micogrammes par m3 d’air, soit 30 % supérieure au seuil national (260 µ), selon le président de l’Association SOS BIAA (environnement), Morched Garbouj.
Les indicateurs relatifs à la concentration de gaz polluants dans l’air sont conforment aux normes nationales, ajoute Garbouj lors d’une conférence de presse tenue mercredi, à l’Hôtel de ville de Mdhilla.
Le président de SOS BIAA considère que le taux de pollution par les particules est inquiétant, pointant du doigt les activités industrielles du Groupe chimique tunisien spécialisé dans la production d’engrais chimiques.
Quant aux polluants gazeux, les mesures sont trompeuses, car, explique-t-il, l’activité du Groupe chimique, au mois de septembre, était perturbée par des mouvements sociaux.
Huit stations de mesure de la qualité de l’air ont été installées dans les agglomérations situées à proximité du Groupe chimique, dans le cadre d’un projet de contrôle de la qualité de l’air à Mdhilla qui doit durer une année et demi, signale Garbouj. L’Association espère que le projet englobe, également, les villes minières de Metlaoui, Oum Larayes et Redeyef. Si les moyens le permettent, le projet devra s’étendre au contrôle de la qualité de l’eau et des sols dans la région minière, affirme la même source.