Le groupement de la fonction publique relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé le gouvernement à ne pas toucher aux accords conclus avec la Centrale syndicale en avertissant que “renoncer aux accords pourrait bien porter atteinte à la crédibilité des négociations et à la culture du dialogue”.
Dans un communiqué publié par le groupement, suite à la tenue d’une réunion au siège de l’UGTT, jeudi, il a réitéré son refus de tout gel de la majoration salariale et des primes spécifiques, estimant ces accords “un droit inaliénable”. Il a, en ce sens, appelé à la révision de l’échelle des impôts dans le but de consolider la justice fiscale.
Le groupement, a par ailleurs, appelé à l’organisation d’un grand rassemblement de protestation devant le parlement et à la place de la Kasbah, et ceci dans un délai ne dépassant pas la semaine prochaine, lit-on de même source.
Tout en imputant au gouvernement la responsabilité d’une éventuelle détérioration du climat social, le groupement se dit prêt à entamer une grève générale d’ici 8 décembre prochain, réclamant, dans ce contexte, la réunion de la commission administrative dans les plus brefs délais.
Dans un autre contexte, le groupement a souligné son appui au rassemblement des éducateurs prévu le 30 novembre 2016 et sa solidarité avec la position de Fédération générale des Finances, rejetant la teneur du communiqué du ministère de la fonction publique relatif à l’institution d’une permanence au sein de la Recettes des finances.
Il a, à ce propos, invité les autorités concernées à revoir leur position et à ouvrir un dialogue sérieux et responsable pour trouver des solutions radicales prenant en considération l’intérêt du service public, du citoyen et de l’agent.