Le Maroc se fixe pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans le production de l’électricité à 52% à l’horizon 2030 (éolienne, solaire et hydroélectrique) avec la mobilisation d’investissements de plus de 40 milliards de dollars au cours de cette période.
En Tunisie, les énergies renouvelables sont restées au stade des expériences sans lendemain, ne représentant aujourd’hui que 3% de la production énergétique du pays, malgré le grand potentiel que cette filière offre permettant de couvrir les besoins du pays et même d’exporter.
Ce taux pourrait être renforcé pour atteindre 30% en 2030, selon les données présentées lors de la 3e rencontre interrégionale sur le rôle de la société civile dans la promotion des énergies renouvelables, tenue dimanche 20 novembre à Zarzis, avec la participation de représentants des gouvernorats de Médenine, Gabès et Tataouine.
La transition énergétique en Tunisie, soulignent les intervenants, est une nécessité impérative imposée par le changement climatique et les exigences économiques, sans compter les opportunités que l’investissement dans ce domaine procure en matière d’employabilité, à l’instar des expériences menées au Maroc et en Italie.
Cet événement a été organisé par la coalition pour la promotion des énergies renouvelables groupant 25 associations. Les recommandations issues de cette rencontre seront soumises à un colloque national prévu, en décembre 2016, en vue d’élaborer un plan d’action sur une année pour la promotion des énergies renouvelables.