Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, a présidé, mardi, une assemblée extraordinaire du Conseil de l’Université de Sfax, au cours de laquelle il a pris connaissance des préoccupations et requêtes formulées par les enseignants universitaires et les chercheurs, dont notamment l’indépendance financière et administrative de leurs établissements, et le manque de ressources humaines et logistiques.
Khalbous a, dans ce sens, indiqué que son département a mis au point une stratégie de promotion du secteur qui se fonde sur la recherche des solutions pratiques et concrètes “loin de toute polémique qui empêche le progrès”.
“Redonner à l’Université tunisienne ses lettres de noblesse ne dépend pas uniquement de l’identification des problèmes que rencontre le domaine de l’enseignement supérieur, mais aussi de la valorisation et l’exploitation des succès réalisés, désormais pas assez salués”, a-t-il lancé.
A l’ouverture de l’assemblée, le président de l’Université de Sfax, Rafik Bouaziz, avait donné un aperçu des projets prévus dans la région, qui compte 20 établissements universitaires. Il a également rappelé que l’Université de Sfax a été classée dixième meilleure université arabe, et est entrée, avec l’Université d’El Manar, dans le “top 1000” des meilleures universités dans le monde.
A l’arrivée du ministre au siège de l’Université, des syndicalistes ont organisé un rassemblement de protestation pour exprimer leur refus de tout report des majorations salariales. Ils ont également exigé le respect des accords conclus entre la direction, l’autorité de tutelle et le syndicat, portant sur le vêtement de protection des agents de laboratoire, les bons de restauration et la révision des statuts des techniciens et des bibliothécaires.