Plus d’une vingtaine d’artistes de l’ancienne et nouvelle génération se réunissent du 24 novembre au 8 décembre 2016 dans une exposition collective intitulée “Tajrid” ou “Abstraction”, et ce au musée de la ville de Tunis (Plais Kheireddine à la médina).
Organisée par l’Association tunisienne d’art contemporain “Art’Cot”, l’exposition vise à travers une panoplie de créations “relancer le débat autour de la tendance de l’abstraction, qui garde encore son aura d’élément régénérateur de la vie artistique”, écrit le critique d’art, Ali Louati, dans le catalogue de présentation.
Il s’agit selon lui, de mettre en évidence une continuité, un lien entre les générations et d’attester la richesse d’une expression capable de reconquérir une meilleure place dans notre culture contemporaine. Après une première exposition consacrée il y a près de trois décennies à l’abstraction par le Centre d’art vivant de la ville de Tunis en 1984, cette deuxième exposition réunit de grands noms et des artistes de tout âge avec des œuvres qui témoignent de la vitalité d’une tendance riche de tant d’expériences remarquables.
Aux côtés de peintres ayant une longue pratique de l’abstraction pour ne citer que Sami Ben Ameur, Habib Bida, Rafik El Kamel, Adnane Haj Sassi, Asma Mnaouar, l’exposition réunit également d’autres plasticiens qui avaient transhumé à travers les styles ou les techniques comme Raouf Gara, Mongi Maatoug, Baker Ben Fraj, Najoua Abdelmaksoud.
Entre techniques mixtes sur toile, acryliques sur toile et huile sur toile, l’exposition, ajoute Ali Louati, est aussi une occasion “d’apprécier les talents dont les travaux témoignent d’une authentique vocation comme entre autres Neila Ben Ayed, Hatem Gharbi, Imed Jemaiel, Leila Shili, Abdelhamid Thabouti, Walid Zouari et bien d’autres.