A la veille d’un rendez-vous crucial pour l’avenir de la Tunisie, à savoir la conférence internationale sur l’investissement “Tunisia 2020”, des signaux négatifs viennent perturber cet événement avec les risques que font peser les échecs des négociations sur les majorations salariales dans le public et le privé sur le climat social dans notre pays.
Chacune des deux parties s’étant campée sur ses positions, laissant ainsi présager une possible escalade lors de la période à venir.
Du côté de la partie syndicale, la position est inchangée et nulle concession ne pourrait être accordée sur le versement de la majoration salariale à partir du mois de janvier 2017.
En contrepartie, le gouvernement tient à ce que les majorations soient versées à partir du mois d’octobre 2017, proposant à ce titre d’échelonner les majorations couvrant les neuf premiers mois de 2017 à partir de l’année 2018.
Jeudi, au terme d’une réunion dédiée aux moyens de répliquer à l’intransigeance du gouvernement, la commission administrative nationale de l’UGTT a décidé la grève dans la fonction publique à partir du 8 décembre prochain en cas de non-application de l’accord sur les majorations salariales.
Pour le secteur privé, la commission administrative a décidé également la grève générale, préférant confier le soin de fixer sa date au groupement du secteur privé, a-t-on appris d’un communiqué publié sur le site officiel de l’UGTT.