“Les difficultés liées à la phase transitoire, la situation économique et sociale préoccupante en Tunisie, la complexité de la situation régionale chargée par des facteurs de tension et de graves crises accentuées par le fléau du terrorisme qui a atteint un niveau sans précédent… tout ceci n’a pas pu affecter la détermination du peuple tunisien à passer avec succès le test de la démocratie grâce à son attachement au dialogue et à l’esprit du consensus”.
C’est ainsi que Béji Caïd Essebsi, président de la République, s’est exprimé devant un parterre de hauts responsables étrangers et d’opérateurs privés nationaux et internationaux dans son allocution d’ouverture à la Conférence internationale sur l’économie et l’investissement “Tunisia 2020”.
Le chef de l’Etat tunisien a cependant rappelé la situation socioéconomique difficile de la Tunisie, “qui n’a pas réussi à opérer la transition économique souhaitée”.
BCE a promis que le rythme des réformes se poursuivra afin de maîtriser les équilibres financiers et réhabiliter le travail en tant que valeur et source fondamentale de création de la richesse.
Il a exprimé son vœu de voir le volume des IDE augmenter de 80% dans le cadre du Plan de développement 2016/2020 par rapport au quinquennat 2011/2015.
A voir la salle de la Conférence aussi pleine de participants étrangers, on pourrait croire que le souhait du président tunisien ne sera pas un vœu pieux.
Espérons que ce ne sont pas que des visites de courtoisie et qu’elles se traduiront par la concrétisation de projets en chair et en os! La Tunisie ne pourra plus supporter les fausses promesse où des MOU qui ne dépassent pas le seuil de “l’entente”!
A.B.A.