“Nous sommes très optimistes, et nous suivons avec attention les grandes évolutions accomplies en Tunisie, notamment en termes de réglementation et de climat des affaires, ce qui témoigne d’une grande volonté d’accueillir les investisseurs”, a souligné Bertrand Fournier-Montgieux, représentant d’InfraMed, dans une déclaration à l’Agence TAP.
Inframed est un Fonds d’investissement basé à Paris, qui finance des projets d’infrastructure dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Fournier-Montgieux a fait savoir que ledit Fonds est en train de travailler sur son premier projet en Tunisie. Il s’agit d’un hôpital multidisciplinaire, qui sera implanté à Tunis, moyennant un coût d’investissement variant entre 150 et 200 millions de dinars (MDT).
“Les travaux de construction démarreront l’année prochaine, et nous ambitionnons que l’hôpital soit opérationnel début 2019”, a-t-il ajouté.
De son côté, Samir Ben Arab, investisseur tunisien vivant à l’étranger, a fait part de sa fierté quant aux progrès accomplis en Tunisie. Il a souligné qu’il prépare actuellement, avec un groupe de médecins suisses, à construire un centre de cure baptisé “Shams health’s village”, dans la région d’Enfidha, sur une superficie de 50 ha.
“Ce projet, dont le coût d’investissement s’élève à 32 millions d’euros (l’équivalent de 80 millions de dinars), comportera 220 chambres et offrira une capacité d’accueil de près de 500 curistes”, a-t-il noté, ajoutant que le centre permettra la création d’environ 500 postes de travail permanents et 250 postes non permanents. Les travaux de construction du Centre démarreront durant le mois d’avril 2017, pour être opérationnel en 2018.
Pour sa part, Hassan Mohamed Alkhayyat, investisseur saoudien, a indiqué que sa visite en Tunisie est fructueuse, parce qu’elle lui a permis de se faire une idée sur de nouveaux projets d’investissements.
Alkhayyat a déjà choisi d’investir en Tunisie, plus précisément dans le secteur financier (à Tunis et à Mahdia), depuis quelques années; il envisage aujourd’hui de diversifier son portefeuille d’investissement en ciblant de nouveaux secteurs, à savoir l’agriculture et la pêche.