34 milliards de dinars ont été mobilisés lors de la Conférence internationale sur l’investissement “Tunisia 2020“, dont une partie (15 milliards de DT) a été concrétisée par des conventions et des accords signés, et une autre par des promesses fermes de la part des bailleurs de fonds (19 milliards de DT).
Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, a tenu à préciser, lors de la cérémonie de clôture que c’est du succès de négociations de la Tunisie avec le FMI que dépendra la concrétisation de nombre des promesses et engagements exprimés à l’occasion de la tenue de Tunisia 2020.
Avis aux destructeurs structurels, une partie de l’extrême gauche tunisienne qui s’escrime à saper le moral et des investisseurs potentiels et des décideurs publics en semant le doute et les graines destructrices à chaque tentative de remettre le pays sur pied. Ils ne se rendent même pas compte que leurs attitudes négatives frisent l’indécence et que démocratie ne rime pas forcément avec critiques ravageuses systématiques. Pire, ils ne sont même pas conscients qu’une grande partie de la population tunisienne a besoin d’espoir et de foi en l’avenir pour résister aux crises persistantes dont souffre le pays.
Fort heureusement, face aux destructeurs, il y a des constructeurs qui croient en la capacité de la Tunisie à avancer, à édifier et à vaincre ses vieux démons.
Tarak Cherif, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), l’a déclaré haut et fort à la Conférence internationale sur l’investissement (Voir vidéo): «Pour moi le plus important dans cette Conférence c’est le rétablissement de la confiance dans le site Tunisie, qui a perdu une grande partie du capital confiance que lui accordaient partenaires économiques et investisseurs. Il y a un frémissement de la part du monde des affaires et des institutions internationales depuis quelques semaines, qui exprime et manifeste un grand intérêt pour notre pays et son avenir».
Le président de la CONECT a précisé que la Tunisie a commencé un travail de législation et de refonte du Code des investissements et qu’un certain nombre de projets sont dans le pipe de l’ARP. «Après la parenthèse politique que nous pouvons considérer aujourd’hui comme achevée, nous sommes passés à une autre phase hautement économique. Ce qui est extraordinaire, c’est l’engouement des investisseurs nationaux pour un certain nombre d’appels d’offres lancés par le gouvernement. C’est très positif».
Les nationaux doivent être au rendez-vous de l’investissement, a précisé M. Cherif, mais différemment, de manière inclusive pour éviter les erreurs du passé.
Le rôle des partenaires sociaux, syndicats ouvriers et patronaux, est un rôle d’accompagnement: «Nous avons besoin de sérénité et de stabilité dans le monde des affaires. Il ne faut pas qu’il y ait des excès de grèves même si c’est un droit constitutionnel tout à fait respecté, et bien entendu, les relations avec l’Administration doivent être améliorées et surtout veiller à l’application de la loi».
Tunisie 2020 marque-t-elle réellement le come-back de notre pays sur la carte mondiale des investissements? Les 70 pays participants le laissent présager. Espérons qu’à l’échelle nationale on redonnera à la valeur travail ses lettres de noblesse et que les révolutionnaires, endémiques, réaliseront qu’à force de tirer sur une corde, elle finit par se rompre, et c’est à ce moment-là qu’ils seront seuls responsables de la débâcle du pays!
Amel Belhadj Ali