“La révision du barème fiscal prévue dans le cadre de la Loi de Finances 2017, a été conçue dans l’objectif de contenir le coût de la généralisation de l’exonération des revenus ne
dépassant pas 5000 dinars par an, sur le trésor public”, a fait savoir l’expert comptable, Walid Ben Salah, dans une interview l’agence TAP.
Toujours dans la logique de limiter le coût de cette généralisation d’exonération, deux autres mesures ont été inscrites dans la LF 2017, à savoir le plafonnement de la déduction des frais professionnels sur les salaires et le plafonnement de la déduction des intérêts sur les crédits logement.
“L’effet combiné des trois mesures, se traduira par une augmentation de l’impôt sur les revenus des salariés appartenant à la classe moyenne et plus, tout en améliorant les salaires allant de 500 dinars à moins de 1400 dinars, par mois”, précise-t-il.