Deux jours durant, professionnels, spécialistes et experts de la franchise se sont relayés dans les différents ateliers organisés à l’occasion de la tenue du Salon Tunis-Medfranchise qui s’est déroulée au siège de l’UTICA, pour expliquer l’impact positif que pourrait avoir un développement de la franchise pour l’économie tunisienne.
Pour cette 6ème édition, dont le slogan est “Ton prochain patron c’est toi“, on retiendra deux faits majeurs.
Le premier concerne l’accompagnement de cinq enseignes tunisiennes par la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT). Le second a trait à l’annonce par la société Sagesse Capital de financer des projets de franchise avec un fonds de 20 MDT. On nous a appris que ledit projet va démarrer en janvier 2017.
Dans le même ordre d’idées, le ministère des Finances, en collaboration avec la BTS et la BFPME, a annoncé, lui aussi, la mise en place d’un fonds “Bader“ (qui se monte à plusieurs de millions de dinars) destiné aux jeunes pour créer leur propre entreprise, quel que soit le domaine choisi. C’est un prêt remboursable sans intérêt.
La franchise est un modèle économique incontournable en Tunisie. Seulement il faut l’encadrer, avec transparence, bonne gouvernance…
Rappelons par ailleurs que les cinq premiers secteurs concernés par la franchise, en 2015, étaient le fast food, les services aux entreprises, les services aux personnes, la restauration à table et l’hôtellerie, notamment au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, au Brésil et au Mexique.
Ce sont donc des secteurs où certaines entreprises peuvent naturellement avoir leur mot à dire, et ce d’autant plus que la législation sur la franchise, grâce à la CCIT, a fortement évolué. Ceci dit, il est important d’avoir de l’ambition et de l’audace.
En tout état de cause, et comme le soulignera le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis, Mounir Mouakhar, dans son discours d’ouverture, «l’objectif visé par l’organisation de cette 6ème édition est de creuser sur les fondamentaux de la franchise, de vulgariser davantage ce concept en Tunisie».
Il a, dans ce contexte, rappelé que ce modèle économique a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays et dans plusieurs secteurs.
Et il ne s’est pas trompé en expliquant aux différents participants qu’“installer un projet de franchise est à même de vous permettre d’être le patron de votre projet, de créer votre marque et de concevoir un savoir-faire apte à être franchisable, réitérable…».
Le président de la CCIT estime également que la franchise, dans cette phase de reconstruction d’une nouvelle Tunisie, présente une solution intelligente pour installer de nouveaux projets et opter pour une expansion à l’échelle internationale avec une enseigne tunisienne…
