Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, ne va pas gracier les terroristes tunisiens qui combattent dans les rangs des organisations terroristes comme “Al-Qaida” et “Daesh”.
Il s’est, également, dit opposé à ce qu’on appelle “loi du repenti”, insistant sur le fait qu’il s’agit là de criminels à traduire nécessairement devant la justice.
Dans une interview accordée au site “Al-Arabia Net”, publié vendredi 9 décembre 2016, le chef de l’Etat a réaffirmé sa position “rejetant toute indulgence envers ceux qui tuent les innocents”, prônant “l’application de la loi avec fermeté”.
Il s’exprimait en réponse aux réactions suscitées par ses déclarations à l’agence France presse (AFP) et à la chaîne Euronews international.
Caïd Essebsi a, en outre, assuré n’être en alliance ni en accord avec les islamistes, estimant que le parti “Ennahdha” a nié toute appartenance à l’islam politique et à l’organisation des “Frères musulmans”.
Le chef de l’Etat a affirmé suivre de près les changements que les dirigeants d’Ennahdha déclarent opérer, en vue de convertir le mouvement en parti politique. Il s’agit, selon lui, d’un pas important mais pas suffisant.
Caid Essebsi avait notamment déclaré à la chaîne Euronews et à l’AFP que tout Tunisien bénéficie du droit au retour dans son pays comme le stipule la Constitution.