Plus de 45% des jeunes tunisiens partent pour les zones de conflit en raison de la conjoncture économique difficile dans le pays. C’est ce qu’estime Adnen Hasnaoui, directeur de l’Institut maghrébin du développement durable.
“La lutte contre ce phénomène reste tributaire de l’amélioration de la situation économique dans les zones défavorisées, en créant de l’emploi et en les associant à la prise de décision”, a-t-il déclaré lors d’une conférence sur le “développement et l’emploi dans les quartiers défavorisés”, organisée samedi 10 décembre.
Il indique que “la lutte contre ce phénomène exige une sensibilisation des jeunes aux nobles percepts de l’Islam, ainsi que la consolidation des principes de la démocratie et de la citoyenneté chez les enfants”
Dans le souci d’impliquer les jeunes dans la réalisation des objectifs du développement, il a appelé à la réalisation d’études pour faire connaitre les caractéristiques de chaque région de Tunisie afin d’attirer les investisseurs et encourager la réalisation de projets dans le secteur de l’économie numérique et les énergies renouvelables.
De son côté, Mohamed Ben Sekka, expert au sein de la coopération internationale allemande, a fait savoir que 100 jeunes chômeurs de la région de Kairouan bénéficieront d’une formation dans le cadre du projet “Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau”.
En ce sens, il a appelé les jeunes à investir dans le secteur hydraulique, estimant que ce secteur prometteur est capable de générer plusieurs postes d’emploi dans les zones enclavées.