En avril 2016, à Paris, les dirigeants du monde ont conclu un accord historique pour lutter contre le changement climatique et intensifier les actions et les investissements au service d’un avenir durable à faible teneur en carbone.
Le directeur de l’Association nucléaire mondiale a indiqué à ce propos que l’industrie était prête à travailler sur les objectifs du sommet de Paris: «Les 450 centrales nucléaires au monde produisent suffisamment d’électricité pour éviter les émissions de deux milliards et demi de tonnes de dioxyde de carbone par an par rapport à la production de base au charbon que le nucléaire déplace généralement».
L’association a également précisé que l’industrie a approuvé un objectif de fournir 25% de l’électricité mondiale avec la production d’énergie nucléaire d’ici 2050.
Dans les jours précédents la COP22, l’initiative nucléaire pour le climat, rassemblant des spécialistes des sciences nucléaires et des professionnels de plus de 150 associations à travers le monde, a également exprimé, à travers ses dirigeants, son soutien aux attestations de faible puissance carbone de l’énergie nucléaire: «Le monde doit prendre des mesures urgentes pour réduire les émissions de GES. L’énergie nucléaire est une option à faible teneur en carbone, approuvée et disponible aujourd’hui».
Un certain nombre d’experts des pays MENA ont souligné leur engagement à développer et exploiter davantage les sources d’énergie à faible émission de carbone dans la région. Lors de la récente manifestation de l’Agence arabe de l’énergie atomique en Tunisie, le chef de l’Agence, le Dr Abdelmajid Mahjoub, a précisé que «l’énergie nucléaire et les technologies ont un impact important sur le développement national car elles sont capables de contribuer de façon significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre».
Selon Asma Hanafi, ingénieur en nucléaire à l’Université d’Alexandrie, l’écologie et la technologie atomique sont étroitement liées au développement durable. «L’énergie nucléaire est la source la plus efficace d’électricité sans émissions de gaz carbonique ou de gaz à effet de serre». Elle ajoute qu’il est très important de travailler sur la conscience environnementale en relation avec les technologies atomiques.
Lors de la récente COP-22 à Marrakech, le premier directeur général adjoint pour le développement corporatif et les affaires internationales de Rosatom, Kirill Komarov, a indiqué que «grâce aux centrales nucléaires russes VVER, construites dans le monde, 15 Gt de CO2 n’étaient pas émis dans le monde. Ce volume de СО2 pourrait être émis par 40 PPT de charbon de 1 GWe (chacune) pendant 60 ans. La contribution actuelle du nucléaire à la production d’électricité à faible émission de carbone en Russie est de 48%. C’est notre contribution à un avenir à faible teneur en carbone».
Étant l’un des leaders mondiaux dans le domaine du développement des technologies atomiques, Rosatom accorde naturellement une grande attention aux questions de protection de l’environnement et au rôle de la faible consommation de carbone dans un bilan énergétique mondial.
Comme l’explique d’ailleurs le Professeur V.A Grachev, coordinateur de la mise en œuvre de la politique environnementale de Rosatom et membre honoraire de l’APCE, «la protection de l’environnement et la politique de sécurité écologique font partie de la stratégie de développement de Rosatom. La politique et le développement innovateur de nos technologies veillent à assurer la sécurité écologique, nucléaire et radiologique et à minimiser l’impact sur l’environnement».
Ce qui est clair, pour le moment, c’est que l’approvisionnement en électricité à faible émission de carbone de la production d’énergie nucléaire restera un outil précieux pour un monde sain et durable.
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