Un atelier de planification opérationnelle a été organisé, jeudi à Tunis, pour lancer le projet Promotion de l’Emploi dans les Régions Rurales de la Tunisie (PERR), en présence des cadres et des représentants régionaux du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi ainsi des experts de la coopération allemande (GIZ).
Une enveloppe de 1.500.000 euros a été allouée par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) à la réalisation du (PERR) sur deux ans (2017-2018), a fait savoir Tobias Seiberlich, chef du projet “Fonds Emploi” de la GIZ, soulignant que le PERR vise à généraliser les bonnes pratiques et les réussites acquises lors de la réalisation du programme initié par la GIZ “Formation et Promotion de l’Emploi des Jeunes en Tunisie”.
Seiberlich, a par ailleurs indiqué que le PERR a pour objectif de renforcer la synergie entre acteurs publics, privés et société civile dans les régions cibles par le projet (Kébili, Tozeur, kairouan, Mahdia) afin de créer des opportunités d’emploi adaptées aux spécificités des régions.
“Les métiers concernés par le projet sont les métiers liés aux services agricoles et agroalimentaires, les métiers nécessitant une formation professionnelle et techniques, les métiers du commerce équitable et de l’éco-tourisme ainsi que les métiers dans l’économie verte” a-t-il encore précisé.
De son côté, Faiza Kallel, directrice générale de l’Emploi au sein du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, a précisé dans son allocution que le choix des régions ciblées par le PERR s’appuie sur le taux de chômage élevé des deux régions Kébili (25%) et Tozeur (20%) d’une part et sur la disparité dans le taux de chômage enregistrée entre le centre de la région et ses localités environnantes dans les régions de Kairouan et Mahdia d’une autre part.
Dans la présentation des résultats attendus par le PERR, Sami Saya, responsable du projet, a mis l’accent sur les différentes activités du programme en vue de renforcer la collaboration entre les différentes structures concernées à l’instar de la constitution de plateformes régionales de dialogue, l’identification des secteurs de croissance à fort potentiel et l’élaboration d’un plan d’action opérationnel par gouvernorat.
Le projet ambitionne, aussi, de mettre en place des programmes de formation et d’accompagnement au profit des demandeurs d’emploi des régions cibles et ceci en adéquation avec les spécificités des régions, a-t-il ajouté.