Les artisans bijoutiers s’attachent au main tien du poinçon de conformité, en tant que garant unique de la qualité des produits, de la protection du consommateur et de l’économie nationale outre la lutte contre le trafic et la contrebande qui risquent d’être fatals aux petits bijoutiers.
L’annulation du poinçon aura des répercussions graves sur le secteur, a affirmé le président de la Chambre syndicale nationale des artisans bijoutiers relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hédi Bouaziz, lors d’un point de presse tenu lundi 19 courant au siège de l’organisation patronale.
“Le poinçon constitue un garant de la pérennité du métier et de la qualité des produits outre son importance dans la lutte contre la corruption, les pratiques frauduleuses et autres manipulations touchant la qualité des bijoux notamment, le nombre de carat et la falsification des poinçons”, a-t-il dit.
La conférence de presse des artisans bijoutiers intervient après celle tenue par la Chambre nationale des bijoutiers début décembre, pour revendiquer l’annulation du poinçon de conformité.
Pointant du doigt la loi des finances 2016, Bouaziz a critiqué la politique de l’Etat qui autorise l’importation d’or fini et semi-fini, ajoutant que les artisans revendiquent la mise en place d’une réglementation organisant le métier.
De son côté, Mahmoud Raache, président du Syndicat régional des artisans bijoutiers de Tunis, a indiqué que la profession est mise à mal par la concurrence déloyale indiquant que l’importation de l’or essentiellement de la Turquie, la contrebande et le trafic constituent les plus grands problèmes auxquels le secteur doit faire face.
Articles en relation: