Les événements du week-end dernier auraient poussé Youssef Chahed à appeler l’accélération de l’adoption du projet de loi contre la discrimination raciale. Il n’a pas manqué de rappeler que la Tunisie fut l’un des premiers pays à abolir l’esclavage et à ratifier la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
A noter au passage que 3 ressortissants congolais ont été victimes, samedi 24 décembre, d’une agression au couteau par un Tunisien, présenté comme psychologiquement instable.
Et à l’occasion de la “Journée nationale contre la discrimination raciale”, organisée par le ministère des Relations avec les instances constitutionnelles, Chahed a indiqué que cette loi constitue une étape importante sur la voie de la criminalisation de toutes les formes de ségrégation sur la base de la race.
Il estime également nécessaire de mettre en place des mécanismes garantissant la protection des victimes de racisme, et de les renforcer de manière à réaliser l’égalité parfaite entre les citoyens et à préserver la dignité humaine.
Dans ce cadre, le chef du gouvernement a demandé aux responsables politiques, à la société civile, aux médias… du pays à s’unir autour d’un dialogue et organiser des campagnes de sensibilisation sur ce phénomène.