Les trois associations Réseau Alternatif des Jeunes-Tunisie (RAJ), “I watch” et “Fanni Rghman Anni” ont annoncé la tenue vendredi du “Congrès réel de la jeunesse”.
Le directeur exécutif de RAJ-Tunisie, Zied Zarrai, a précisé, lors d’un point de presse, organisé jeudi à Tunis, que “ce congrès viendra couronner une série de dialogues qui ont démarré le 28 novembre dernier et touché 978 jeunes âgés de 20 à 30 ans.
“L’objectif de ce dialogue réel pour la jeunesse est d’instaurer un vrai débat avec les jeunes et de ne pas les considérer comme échantillon d’étude, comme c’est le cas dans le dialogue sociétal sur la jeunesse, lancé par le président de la République”, a-t-il ajouté.
“Le gouvernement n’a pas tiré les leçons du passé, et traite les jeunes comme un échantillon, ce qui explique le manque de participation de cette frange de la société au dialogue national, en dépit de l’existence de tous les moyens techniques et logistiques”, a expliqué la même source.
De son côté, le représentant de l’organisation “I Watch”, Youssef chérif, a indiqué que le congrès qui se tiendra tout au long de la journée du vendredi aux Berges du Lac de Tunis, traitera des questions réelles des jeunes, tels que l’émigration, l’extrémisme, les jeunes et l’Etat, l’éducation, l’enseignement, les problèmes économiques et le chômage”.
Il a appelé tous les jeunes à “participer massivement à ces débats afin de faire parvenir leur voix et élaborer un document synthétisant tous leurs problèmes sociaux, matériels, psychologiques, culturels et politiques”, précisant que “ce document sera la première étape d’une série de dialogues qui se poursuivront tout au long de l’année 2017”.
Malek Zakraoui, membre de l’association Raj-Tunisie, a indiqué que “ce document servira à mettre en place une stratégie complète de la jeunesse”, affirmant que “dès le coup d’envoi de ce dialogue, les trois organisations ont réussi à organiser et à diriger des séances de débats avec les jeunes, que ce soit à l’intérieur des foyers universitaires et des maisons des jeunes, ou dans les quartiers populaires, dans les cafés et à travers l’internet”.
“Cette stratégie sera élaborée par les jeunes et en faveur des jeunes, en collaboration avec la société civile, et ce afin de faire parvenir leurs voix aux autorités concernées”, a-t-elle précisé ajoutant que cette stratégie sera présentée ensuite à l’Assemblée des représentants du peuple”.
Le coordinateur du “Dialogue réel pour la jeunesse” entre les trois associations, avait annoncé précédemment à un magazine tunisien que “les trois associations n’ont pas reçu d’invitation pour participer au Dialogue sociétal sur les affaires de la jeunesse, tenu du 1er octobre au 13 novembre 2016”, rappelle-t-on.