Selon nos informations, une juridiction relevant du Conseil de la concurrence vient d’infliger à la Pharmacie centrale de Tunisie une amende de 70.000 dinars pour n’avoir pas respecté les règles de concurrence et pour avoir lésé une société spécialisé dans les produits paramédicaux (société plaignante) implantée à Jendouba.
La Pharmacie centrale, dont l’ancien PDG, Mohamed Lamine Moulahi, a été limogé, a été accusée à maintes reprises de corruption et de favoritisme d’affaires.
En mars 2016, Dr Lotfi Mraihi, président du parti d’opposition, l’Union populaire républicaine (UPR), avait rendu public un communiqué dans lequel on y lit notamment: “la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) semble être devenue une chasse-gardée au service d’une poignée de sociétés qui en tirent des avantages substantiels. La PCT, par un traitement de faveur non justifié et des dérogations itératives, a cédé de fait le monopole que lui impose la loi”.
Depuis, une série de scandales inhérents à la pénurie artificielle de pansements lors de l’accident meurtrier de Khamouda (gouvernorat de Kasserine) qui a fait 16 morts et une cinquantaine de blessés, la disparition sous la responsabilité de la Pharmacie centrale d’une importante quantité de Kétamine dite également “drogue du violeur”, l’anesthésie périmée, les stents périmés…
ABS