Des habitants de la délégation de Meknassi (gouvernorat de Sidi Bouzid), propriétaires des terrains du site de la mine de Meknassi ayant refusé les offres de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), ont revendiqué le droit de favoriser un emploi au profit de chaque membre de famille propriétaire de ces terres et de réviser le prix de ces terrains.
Ils ont souligné, lors d’une séance de travail tenue lundi au siège du gouvernorat, en présence du premier délégué, Sami El Gabi, des représentants de la CPG, de l’Union régionale du travail et des représentants des partis politique dans la région, l’impératif d’associer tous lots de terrains concernés par la régularisation de la situation en tant que condition ferme pour mettre fin au problème foncier de la mine des phosphates de Meknassi et le démarrage de ses activités.
Le représentant de la CPG, Mourad Ekecha, a indiqué lors de la réunion avoir déjà acquis 850 ha sur un ensemble de 1.060 ha d’une valeur 9,5 millions de dinars, signalant que la non régularisation de la situation des lots dans la localité de Zouaraa et la zone montagneuse de la mine de Meknassi ont entravé le démarrage de l’exploitation de la mine malgré la fin de recrutement de 100 employés parmi les habitants de Meknassi.
La délégation de Meknassi a connu récemment des mouvements de protestation menés par des candidats admis au concours de recrutement pour travailler à la mine. Ils revendiquent le droit à l’emploi notamment après la proclamation des résultats depuis près de deux mois.